SPECTACLES
OPERA JAZZ FUSION, concert
27 juillet à La Métairie à Savelot (58)
Belinda Kunz, mezzo-soprano,
Quentin Gouraud, guitares,
Valentin Mansard, piano,
Musiques de Wagner, Tchaikovski, De Falla, Weill, Fisher, Mokridge…
OPERA JAZZ FUSION, c’est l’histoire d’une rencontre entre une chanteuse lyrique, un pianiste classique et un guitariste de jazz. Quand l’air de Pauline de la Dame de Pique prend des allures de standard de jazz, quand la Leonore de Donizetti vient entourée des ses bous, quand Beethoven se teinte de Spike Jones, le public enchanté et mystifié ne sait plus trop ce qu’il entend : un grand air d’opéra ou une chanson… du classique ou du jazz ?
Les arrangements et interprétations rivalisent d’invention et d’humour, dans une complicité totale entre les artistes. Il en ressort un matériau contemporain qui puise dans une foule d’inspirations : des grands jazzmen aux divas de tous bords, du traditionnel au conte grinçant, du western au film noir en passant par la comédie musicale hollywoodienne.
Plus qu’un simple concert, Opéra Jazz Fusion se meut dans l’univers du cabaret et de la revue, suivant librement associations d’idées, mouvements de la musique, inspirations soudaines et courants souterrains.
À travers une recherche musicale et un travail de crossover entre le classique et le jazz, le projet est très fortement marqué par un désir d’ouvrir les frontières des genres musicaux et de provoquer la rencontre, à la fois sur scène et hors scène. Sur scène, car les artistes, issus de mondes différentes, se confrontent à d’autres pratiques et s’enrichissent à leur contact, et hors scène car Opéra Jazz Fusion s’adresse volontairement à un public mixte et ouvert.
LES PLUS
Le spectacle peut être accompagné de moments de rencontre avec le public ou d’ateliers de découverte mettant en valeur les différences entre le classique et le jazz, les spécificités de nos instruments, nos méthodes de travail.
CINÉ-CONCERT : THE LOST WORLD
30 juillet 2023, Le Clap, Ouroux-en-Morvan (58),
Film muet de 1925 d’après le roman « Le Monde Perdu » de Sir Arthur Conan Doyle
Accompagné en live par Phileas Rogue, alias Philippe Borecek, accordéoniste.
The Lost World a marqué son époque pour ses effets spéciaux révolutionnaires, En effet, ce film précurseur est celui qui annoncera dans les décennies suivantes les grands films de monstres tels que le fameux « King Kong » en 1933 ou encore les « Godzilla » et autres «Gorgo » . Adaptation (presque) fidèle de l’œuvre d’Arthur Conan Doyle, célèbre romancier britannique à qui l’on doit également le personnage de Sherlock Holmes, « The Lost World » donnera également naissance à de nombreux remakes et pseudos remakes dont les plus connus demeurent « The lost world » d’Irwin Allen (1960), « Return to the lost world » (1992) et la saga des Jurassic Park que l’on ne présente plus aujourd’hui. Ce chef d’œuvre longtemps oublié de 1925 a été restauré dans sa forme d’origine par le British Film Institute.
Philippe Borecek a entièrement écrit la musique qu’il interprète à l’accordéon, durant la projection. S’inspirant des airs et des rythmes des années 20, y insérant quelques morceaux de compositeurs connus à cette époque (Ketelbey, Elgar, Stravinski, etc.), il propose un accompagnement plein de vie, soucieux de ne pas écraser le film, mais au contraire se mettre au services des émotions de chaque séquence.
Synopsis : Le professeur Challenger a un objectif : retrouver la trace d’un monde rempli d’étranges créatures décrit par l’explorateur Maples White. Pour cela, il met en chantier une expédition formée de sa fille Paula, du professeur Summerlee, du journaliste Edward Malone et de Sir John Roxton. Dix jours après leur départ, les aventuriers parviennent en pleine jungle amazonienne et découvrent un spectacle saisissant : devant eux se dresse un paysage entièrement peuplé de dinosaures et autres espèces de l’ère quaternaire. Ils décident alors de capturer l’une de ces extraordinaires créatures et de la ramener à Londres…
VENTS D’EST, VENTS D’OUEST N°2, concert
5 août 2023 à la Métairie à Savelot (58),
Belinda Kunz, mezzo-soprano,
Antoine Martynciow, violoncelle,
Veronika Warkentin, danseuse
Jean-Dominique Burroni, piano,
Musiques de Beethoven, Schubert, Brahms, Shostakovitch, Bloch, Kurt Weill, Copland, Bernstein, Gerschwin…
Dans ce deuxième volet de «Vents d’Est, Vents d’Ouest», le violoncelle est à l’honneur et notre voyage musical nous amènera de la Vienne romantique, avec Beethoven, Schubert et Brahms, ce viennois d’adoption, vers l’Europe de l’Est, avec un détour du côté des musiques tziganes et klesmer qui ont influencé tant de compositeurs et ensuite au delà de l’Atlantique… vers le rêve américain… à la suite de tous ces musiciens qui ont dû fuir l’Europe.
« Vents d’Est Vents d’Ouest », se prête à d’infinies déclinaisons, le répertoire musical est si riche… la difficulté est de choisir… choix des œuvres, choix de la formation musicale : autour du piano : deux chanteuses, un clarinettiste et un trompettiste comme à Lormes, ou deux chanteuses, un clarinettiste et un percussionniste dans la version de Talant… et ici, la chanteuse, le violoncelle et le piano… À quand Vents d’Est Vents d’Ouest n°3 ?
TANTI PALPITI, TANTI SOSPIRI, La Très Véridique Histoire De La Douce Bianca
Mozart, Rossini, Verdi, Donizetti, Kurt Weill, Gershwin…
Marie Duisit, soprano, Belinda Kunz, mezzo-soprano Laurent Sultan, clarinette, Christophe Griveau, trompette Jean-Dominique Burroni, piano
La douce Bianca ne fait que s’amuser, séduire et papillonner, mais, un jour, elle découvre l’Amour… Les déceptions ne sont pas longues à venir. Elle va devoir apprendre la vie à grand renfort de battements de coeur, de soupirs et de larmes…
Paris 2013. Reprise en grand effectif à Fours en juillet 2018
COULEUR SOLEIL
Rossini, Verdi, Bizet, de Falla, Granados, Ravel, Chostakovitch, Debussy…
Marie Duisit, soprano, Belinda Kunz, mezzo soprano Laurent Sultan, clarinettiste, Jean-Dominique Burroni, piano et dans le rôle de la Lectrice : Claire Olivier
« Où vais-je ? Où peut-on souhaiter aller en hiver ? Je vais au devant du printemps, je vais au devant du soleil… Il flamboie à mes yeux dans les brumes colorées de l’Orient… » Gérard de Nerval Méditerranée, berceau des civilisations ! Fascination de l’Italie et de l’Espagne, fascination de l’orient mystérieux plein de couleurs et de parfums. Combien de musiciens, combien de poètes et d’écrivains, nés sous des climats plus rudes, fascinés par le Sud, ont rêvé de soleil et inventé « leur » orient !
Festival d’Avignon 2014, Maison Heinrich Heine 2014, Internat d’Excellence de Sourdun 2015, Saint-Merri 2018, Saint-Brisson 2018, Dommartin 2018, Lormes 2020
UN PETIT VOYAGE D’HIVER
L’histoire du garçon qui parlait aux arbres
Conte philosophique et musical pour les enfants de 7 à 77 ans,
d’après le Voyage d’Hiver de Schubert
le 10 novembre 2023, Salle des Fêtes d’Ouroux-en-Morvan, création 2023
Claire Olivier, conteuse,
Belinda Kunz, mezzo-soprano,
Jean-Dominique Burroni, piano,
Texte : Belinda Kunz…
D’après Winterreise de Schubert, adaptation Belinda Kunz et Jean-Dominique Burroni
Pourquoi un Petit Voyage d’Hiver ?
L’idée peut sembler saugrenue, tant le cycle de Schubert est associé dans les esprits à une couleur sombre, à des sujets noirs, obsessionnels et douloureux.
Pourtant, ce voyageur qui nous confie ses pensées, ses joies et ses douleurs, qui s’émeut de ses larmes chaudes qui font fondre la neige gelée, de la feuille qui tombe dans le vent, qui entend les arbres parler, qui croit voir des yeux dans le ciel et des fleurs aux vitres figées dans les cristaux de glace, ce voyageur qui, tel un Petit Poucet, sème partout dans la nature l’image de ses sentiments pour mieux trouver son chemin, n’a-t-il pas quelque chose d’éternellement jeune ?
Sa solitude est peuplée de figures amies ou ennemies qu’il se construit, ou que seul lui peut voir. Monde merveilleux, ou regard magique transfigurant la nature, la reconnaissant en profondeur ? Car au fait, qui peut affirmer que les arbres ne parlent pas et que la nature ne garde pas la mémoire des secrets qu’on lui confie ?
Éternellement étranger, le voyageur du Winterreise peine à trouver sa place parmi les hommes ; il a presque quelque chose des héros de contes pour enfants. Orphelins, aux origines mystérieuses, ils sont des rois ignorés, de vilains petits canards, fuyant parfois dans les bois la vindicte de leurs semblables, se confiant aux bêtes sauvages et aux éléments environnants.
La peur d’être rejeté, le sentiment de solitude mais aussi l’amitié, le courage, la liberté de penser et d’imaginer sont autant de thèmes à même de toucher et d’interpeller un jeune public.
La conteuse utilise un objet traditionnel des conteurs japonais : le kamishibaï, petit théâtre d’images plein de poésie, ou l’on glisse des images les unes après les autres, somme support à l’imagination de chacun.
UN MUNDO RARO – Tour de chant
Création 2020 (Lauréat des Musiques Éclatées — Strasbourg 2021)
Représentation à Talant le 26 novembre à 16h
Belinda Kunz, mezzo-soprano,
Antoine Martynciow, violoncelle,
Quentin Gouraud, guitares,
Conception : Belinda Kunz,
Conseil artistique : Marie Duisit,
Conseil chorégraphies : Lou Baeza
avec – des chansons : Jimenez, Brel, chansons sépharades, de l’opéra, Monteverdi, Glück, Massenet, des surprises… du cabaret allemand Kurt Weill, Eisler et Holländer, et une touche de swing pour finir
Un Mundo Raro tire son nom de l’émouvante chanson de Jimenez et c’est une sorte d’éloge des larmes… mais pas des larmes de désespoir, des larmes qui font du bien, qui soulagent qui exorcisent la douleur….
Que se passe-t-il de l‘autre côté du miroir, derrière le temps qui s‘écoule, qui réunit ou qui sépare ? Que reste-t-il quand on se dépouille des passions et de la douleur ? Parcourant un répertoire inattendu, la chanteuse nous entraîne dans son « monde étrange », offrant airs d‘opéra, chansons séfarades, mexicaines, françaises, aussi bien que le répertoire grinçant et humoristique du cabaret berlinois, à la recherche d‘instants de communion et de consolation.
Chansons d‘amour universelles, confessions, rébus en forme de danses : c‘est une grammaire de l‘intime qui se dessine aux couleurs douces et chatoyantes de la voix, du violoncelle et de la guitare, classique et électrique.
Laissons la parole à un spectateur :
« Un Mundo raro … quel voyage dans le temps, l’espace, le cœur, le corps, et quel art pour rendre compte de toute cette diversité !
C’est Belinda Kunz qui nous conduit et nous guide dans ce voyage dans l’intime le plus profond, avec grâce, pudeur, et charme. Elle entre en résonance et empathie avec les personnages dont elle transmet les émotions les plus vives et qui deviennent par la magie de son chant des incarnations justes : l’amour, et ses déclinaisons multiples, désir, tristesse, perte, solitude, nostalgie, ont la couleur pathétique du flamenco, du tango et du chant sépharade, la Narratrice de l’Orfeo s’identifie avec Eurydice mourante, le désespoir et la supplication de l’être abandonné prend dans la bouche d’une femme et dans une traduction en allemand, une dimension universelle, l’amère constatation « qu’il n’y a pas d’amour heureux » est un triste aveu d’échec (partagé par la salle en bis…). Ces expressions aux tonalités nostalgiques empreintes d’un fond de tristesse existentielle, sont tempérées par une touche d‘humour, sourire plutôt que rictus, à l’évocation de la prostituée berlinoise à la jambe de bois. Elle puise dans l’opéra français des élans lyriques et à Broadway un optimisme swinguant…
Une gestuelle d’inspiration chorégraphique, à la fois expressive et belle, accompagne harmonieusement et stylise l’expression vocale, inscrit dans le corps et incarne l’émotion, autre facteur de cohésion du spectacle.
Il faudrait à la fois un continuo, un piano, un orchestre ou un jazz band pour assurer l’accompagnement idoine pour chaque morceau ! Une guitare et un violoncelle y pourvoient suffisamment et magnifiquement: l’une assure le fondement harmonique, quelques échappées improvisées spontanément, l’autre offre, en miroir, un contrechant mélodique. C’est l’essence même de la musique, non un folklore, ou un scrupule stylistique ou historique, qui est ainsi traduite et offerte à la chanteuse…
Ni surenchère expressive, ni théâtralité superficielle, mais le charme d’un timbre riche de mezzo aux inflexions et aux couleurs variées, une sensibilité d’une souriante gravité, et surtout une permanente qualité de poésie… » René Schirrer, chanteur lyrique
En tournée depuis 2018 :
Créé en 2018 à l’Auditorium de la Maison du Parc du Morvan, dans une version pour voix et guitare et repris en 2019 (Dommartin , Le Bal Blomet, Dompierre sur Héry, Bard le Régulier dans cette version épurée, Un Mundo Raro a été retravaillé en 2020 dans une nouvelle formule avec violoncelle et c’est cette version qui tourne depuis, avec toujours le même succès et le même accueil ému du public (Marsannay le Bois, Musiques Eclatées à Strasbourg en 2021 (spectacle Lauréat des Musiques Eclatées), et en 2021 et 2022 : Brassy, Fixin, Gemeaux, Savigny les Beaunes Flavigny sur Ozerain pour Musiques en Scènes (Côte d’Or), Brassy Lormes, l’Illiade à Illkirch graffenstaden pour l’Opéra Voyageur.